Placer le lit de la plaie de façon à pouvoir dégager suffisamment les tissus superficiels dévitalisés, les débris de la plaie, les débris étrangers et le biofilm. Netttoyer la peau périlésionnelle pour en retirer les tissus secs et les callosités et pour décontaminer toute la zone.

Exercer une pression délicate au besoin et selon la tolérance du patient et nettoyer 10 à 20 cm de peau autour de la plaie, conformément au protocole local pour le nettoyage des zones «propres» (les plus éloignées de la plaie) et «sales» (les plus près de la plaie et la plaie elle-même).

Utiliser de la gaze ou des compresses nettoyantes du commerce, et idéalement, un nettoyant antiseptique ou un agent de surface.

Retirer tous les tissus dévitalisés, les débris de la plaie et étrangers et le biofilm encore rattachés à la plaie. Poursuivre le débridement jusqu’à l’apparition de points d’hémorragie (selon la tolérance du patient et le protocole local) pour que le lit de la plaie soit en état de bénéficier de pansements antimicrobiens ou antibiofilm.

Les méthodes de débridement possibles : manuelles/mécaniques, chirurgicales, par ultrasons ou biologiques, et le choix peut dépendre de l’endroit et de la compétence du personnel.

Évaluer continuellement les bords de la plaie; retirer les tissus relevés, repliés, secs et hyperkératosiques, ainsi que les callosités pour retirer tout biofilm qui pourrait coloniser les bords de la plaie.

Les méthodes appropriées possibles: manuelles/mécaniques, chirurgicales, par ultrasons ou biologiques, et le choix peut dépendre de l’endroit et de la compétence du personnel.

Choisir un pansement contenant des agents antibiofilm ou antimicrobiens qui peuvent s’attaquer à tout biofilm résiduel, prévenir la contamination et la recolonisation et donc, la reformation du biofilm. Le pansement doit aussi prendre en charge efficacement l’exsudat pour favoriser la guérison.